Quelles mesures prendre en cas de loyers impayés ?

Publié le : 27 janvier 20225 mins de lecture

L’un des plus grands risques pour les propriétaires est le loyer impayé. Selon une statistique, en 2018, 493 000 ménages étaient déjà en retard de loyer. Aujourd’hui, on estime que 1 gérant de biens locatifs sur 4 a connu ce problème.

Anticiper et garantir le paiement des loyers

Le non-paiement des loyers est l’un des principaux risques de l’investissement locatif, et s’il peut sérieusement affecter la rentabilité, il peut également causer de grandes difficultés économiques aux propriétaires qui doivent continuer à payer leur prêt immobilier. Les prêts hypothécaires et le loyer ne sont pas remboursables. Le logement est une question importante pour la plupart des travailleurs.

 Que vous soyez étudiant, travailleur, voyageur ou touriste, le besoin de logement est toujours là. Cependant, le risque de non-paiement du loyer est toujours présent et croissant. En tant que propriétaire, il est important de planifier et de s’assurer que vous payez votre loyer. Cela prévient de discréditer certaines personnes et de créer des situations difficiles et parfois ingérables sur le plan humain. Par conséquent, dans cet environnement, de nombreuses personnes hésitent à investir dans l’immobilier, car elles risquent de ne pas pouvoir payer leur loyer. Il existe actuellement des solutions et des moyens pratiques pour faire face à cette situation. Si vous êtes propriétaire, il est essentiel d’être proactif en la matière. En cas de litige, vous pouvez contacter un avocat en droit immobilier.

Sélectionner le bon locataire

 La décision la plus évidente sera déjà d’être à courte vue dans le choix d’un locataire. Demandez un minimum de garantie et essayez de vous assurer du sérieux d’une personne… Mais en pratique, une grande clarté et des avenants précis ne suffisent pas. On peut tous tricher et CDI ne garantit pas la pérennité du travail humain…

Cependant, apprendre à connaître les locataires potentiels demeure une étape importante. Il n’existe pas de solution 100 % sécurisée, mais plusieurs critères sont à prendre en compte pour choisir le bon locataire.

L’une des premières solutions consiste à constituer une caution solidaire pour le logement. Plus précisément, un document autorisant le garant d’une autre personne à un tiers (souvent un membre de la famille). Par conséquent, si le locataire a des difficultés à payer, c’est la même personne qui doit payer le loyer. Cette option de cogarantie donne au propriétaire la tranquillité d’esprit et le propriétaire est assuré d’obtenir le loyer même si le locataire ne paie pas. Le tiers conclut un contrat de garantie qui énonce clairement ses obligations en tant que garant solidaire.

Il faut distinguer une caution solidaire d’une caution simple. Dans le cas d’une caution simple, le bailleur ne contacte la caution que si le locataire est en faillite. Dans le cas d’une caution solidaire, la caution solidaire doit payer le loyer dans les 2 cas, que le locataire soit ou non en mesure de payer le loyer. En cas de litige, le recours d’un avocat en droit immobilier est fortement recommandé.

Le document doit fournir plusieurs détails, tels que le loyer et la date d’expiration. La caution solidaire est en principe valable pour la même cour que la durée du bail, soit trois ans en cas de bail vide. On vous recommande de préciser la durée de la garantie et le loyer à la charge de la caution.

Assurance loyers impayés

 Vous pouvez souscrire une assurance loyers impayés pour vous protéger des loyers impayés. Il est possible de l’obtenir auprès de votre compagnie d’assurance ou de votre banque. Ce type d’assurance ne s’applique qu’aux locataires « solvables » à faible risque. Ce type d’assurance a un coût et les taux observés varient de 3 % à 4 % du loyer annuel, charges comprises, mais sont déduits des revenus locatifs s’ils sont déclarés. Mais surtout, cette assurance ne couvre le propriétaire que si le locataire concorde aux critères d’éligibilité. Locataires en contrat perpétuel (ou si vous avez un garant remplissant les conditions), généralement avec des revenus égaux à trois fois le loyer. Et cela implique évidemment quelques démarches administratives supplémentaires. Quel que soit le cas, un avocat en droit immobilier peut vous accompagner.

 

 

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